Sidi Bouzid, Le Caire, Columbus, Madrid, Athènes, NYC, Atlanta, Oakland, Denver, L.A, San Francisco, Portland, Halifax, Montréal, Yerevan, Sydney, Nicosie, Berlin, Rotterdam, Québec, Toronto, Vancouver, Copenhague, Dublin, Kuala Lumpur, Londres, Prague, Mexico, Édimbourg, Bruxelles, Rome, Auckland, Oslo, Séoul et tous ces points jusque Lisbonne juillet dernier, partout dans les villes les murs disent les traces du grand malaise de notre monde, ses rêves, ses contradictions, ses impasses – son impossibilité, à respirer.*
Je pense au père qui attend son enfant, le soir, et prie en silence. Il ne croit pas en Dieu, le père, mais il prie quand même, parce qu’il ne sait plus vers qui se tourner. Il attend son enfant et l’inquiétude trace en lui des lignes vertigineuses, des phrases et des phrases qui racontent des histoires formidables d’enlèvements, d’accidents, de fugues et de disparitions.
Camille de Toledo, L’inquiétude d’être au monde
* Mise à jour du 38 mars
Ravie de pouvoir rajouter Paris et tous ces points-ci de la carte à ce billet.