Le regard balbutie le torrent ou la vague dans la soif de voir.
Les bords perdus des pierres, de la terre et du chemin. Et nous penchés, nommant déjà les traces dans la tension de voir.
Et la terre, rien. Reste le sous-sol du ciel. Dehors, déjà dehors dans les corps penchés. Tendre l’invisible. Affouiller l’invisible « à l’extrême pointe ».
Et la pente de pluie, de brume, de neige, d’écume, nuit et jour, noir et blanc, dans la trouée de ciel et de terre nue, rien.Jean Gabriel Cosculluela & Francis Helgorsky, Et la terre, rien