in & out
Toute écriture qui raconte une vie plie devant elle.
Hélène Giannecchini
En lisant Une image peut-être vraie. Alix Cléo Roubaud d’Hélène Giannecchini, je découvre qu’Alix Cléo habitait dans mon immeuble, juste en face de mon dernier appartement parisien. Elle au troisième étage et demi, moi au troisième, et quoique la chambre se situa chez moi également dans un entre-deux tout à fait charmant.
Heureusement qu’Alix Cléo ne souffrait pas d’asthme terrible ni que je ne sors actuellement d’une bronchite asthmatique terrassante. Nous aurait fait trop de points en commun pour le soir.
(le vent levé ce soir, tellement fort, un ravissement)
Et devant une image sur un morceau de papier mon regard bute, s’obstine, s’acharne à y redécouvrir la réalité mobile qu’elle représente. Lasse de cet effort stérile, je range la photo dans mon portefeuille, insatisfaite.
Alix Cléo Roubaud, Lettres à Sylvie, octobre 1968
Màj :
bienvenue à Hélène Giannecchini… @HGiannek – #AlixCleoRoubaud cf. http://t.co/7ySBgAqaYd
— Candice Nguyen (@theoneshotmi) 16 Mai 2014
@theoneshotmi Merci! La vue depuis le salon d'Alix : votre ancienne fenêtre peut-être? pic.twitter.com/a3FpNPyY6b
— Hélène Giannecchini (@HGiannek) 17 Mai 2014
@HGiannek Mon dieu… Fenêtre du milieu = chambre niveau zéro, la petite à droite à côté, du haut, = mezzanine (dernière photo de mon site)
— Candice Nguyen (@theoneshotmi) 17 Mai 2014
ça me brrrr quand même
— Candice Nguyen (@theoneshotmi) 17 Mai 2014
Hélène Giannecchini à écouter dans Les Nouvelles vagues sur France Culture
La Vie privée (4/5) : Fragments d’intimité à propos d’Alix Cléo Roubaud
et puis moi un soir jouant au piano (2007)
(c’était toujours le soir de toute façon, quand la nuit nous enveloppait depuis longtemps déjà)