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lichen (Jean-Michel Maulpoix)

Sister Crayon – Stem L’enfance somnole derrière les meubles. La petite maison est si grave. Nous y restons quatre ou cinq heures, presque sans bouger, comme auprès d’une tombe. Le poulailler vide s’est couvert d’herbes folles et de tuiles brisées. Deux grosses poules déplumées sont assoupies sous le poirier. . J’ai trop aimé l’état d’enfance. Il me...

encore

vtcn

Sister Crayon – And glass… « Mais loin d’être seulement le miroir trompeur du passé, sa doublure imaginaire, le langage est le réceptacle de nos désirs inassouvis, comme aussi une prière adressée par soi à soi-même et aux autres qui rarement l’entendent ou ne l’entendront que lorsqu’il sera trop tard. » Louis-René des Forêts, Face à l’immémorable la vie qui...

même si on se penche (Yves Bonnefoy)

même si on se penche

« Le souvenir est une voix brisée, On l’entend mal, même si on se penche. Et pourtant on écoute, et si longtemps Que parfois la vie passe. Et que la mort Déjà dit non à toute métaphore. » Yves Bonnefoy, L’heure présente Do make say think – The landlord is dead   « On n’écrit jamais qu’un seul livre, croyez-moi, mais ce livre on l’écrit en passant par plusieurs...

les rideaux

Ez3kiel – Mon plus beau cauchemar   / PREMIER MOUVEMENT Salle noire dense l’aigle en toi détend ses ailes, la vie doucement s’insinue, se développe et te réveille. Le phœnix prend feu flamme – lumière pleine – danse, sens le sang couler en toi. Il est 2h48 écriture automatique de la nuit, les premières notes à peine éclosent, s’insèrent, se tissent, se...

nos os sont revêtus d’un nouveau corps amoureux

Tindersticks – Room 321
La revue d’ici là n°10 sur les corps amoureux est sortie. Une petite contribution mienne clôt la revue par ces mots,
corps dansant
dans le vent
Un petit extrait est disponible en cliquant ici. L’intégralité de la revue téléchargeable là. Grand merci à Pierre Ménard et Gwen Catalá pour cela.

« je suis le danseur étoile, ma sœur est la ballerine, nous ne faisons plus aucun poids, nous volons en l'air, c'est une des jubilations de l'enfance de pouvoir se transformer en plume. » —Hervé Guibert

DANS LES CARNETS

à propos du silence de Larmes (largo di molto)