BLOG

place à la cuisine

upernavik © candice nguyen

Jason Webley – Map _texte qui sied parfaitement à mon état (et que j’envoie en adresse à Christophe Grossi, juste comme ça) : POU « Il y a beaucoup plus de fourmis, mouches, poux, et probablement d’escargots sur cette vieille planète qu’il n’y a d’êtres humains, malgré leur capacité à se milliarder jusqu’à ce que disparition s’ensuive. On aurait pu...

19 février, 10h04

19 février, 10h04

_Rien qu’une douleur mentale traversant Paris désert (août)
Jacques Roubaud, Quelque chose noir
_ici un peu de vent frais : la lumière, la mer peine au large
à moutonner tandis que le café noir encore fumant (février)
Yasmine Hamdan – Tango 

mes essentiels (pour Stereographics © 2016)

Essentiels Candice Nguyen

  1- Tout ce qui figure hors cadre (finalement) le bleu du ciel et solaires les éclats de rire des amis, des enfants abondante la lumière sur le mur à la fin du jour et le sel sur la peau : la mer toujours recommencée cette contemplation quotidienne du crépuscule qui saisit le ciel et la ville, jamais ne se répète mais toujours module le fil des pensées et l’espace du soir qui vient (une à...

aussi fragmentables que ce temps que nous avons au monde

© candice nguyen

  Valparaiso with Phoebe Killdeer – Broken Homeland v.72 _avant que les oiseaux ne s’envolent et que s’agitent les corps j’écoute ce murmure que tu as laissé et la morsure de mon poignet ébloui . . . . . . _temps lent . . _on a laissé toutes les conversations au café _pour un autre jour peut-être _ou déjà évaporées dans le silence de ces après-midi _persiennes...

sur une faille que —

© candice nguyen

. c’est sur une faille que — s’il se peut, chaque fois on retrouve pied.* Oiseaux-Tempête feat. G.W.Sok – Ütopiya / On Living   . draps, comme tu t’en arraches, eux-mêmes hors de leur lit d’orage pour se retrouver dehors ou dedans. . en toi l’espace fendu est de nouveau entier. _crépuscule : lumière qui éclabousse les murs dans un dernier soubresaut _rêve : de corps dansant (encore)...

ça n’allait déjà pas très bien (Patrick Boucheron)

Dammartin en Goële, décembre 2010

« Les nuits de première neige. Elle tombait… Tombait… Cachait les petites maisons. Les champs… Notre rivière sombre… Toute la nuit neigeait. Et. Le matin – tout était blanc. Je me réveillais de blancheur. Partout… (…) Je dis – patience… La neige couvrira tout. Nos forces, nos chagrins… Nos traces. Nos pas. Les miens – lourds. Les...

« je suis le danseur étoile, ma sœur est la ballerine, nous ne faisons plus aucun poids, nous volons en l'air, c'est une des jubilations de l'enfance de pouvoir se transformer en plume. » —Hervé Guibert

DANS LES CARNETS

à propos du silence de Larmes (largo di molto)