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everything means nothing to me (Elliott Smith & more)

Edimbourg, avril 2015 © candice nguyen

The Color Bars Experience (Jason Lytle) – Everything means nothing to me   Quelqu’un a trouvé l’avenir en forme de statue au garde à vous dans une fontaine, regardant en arrière dans une flaque d’eau avec sur l’épaule un oiseau bleu qui chante sans cesse, à tout propos Tout n’a aucun sens pour moi Tout n’a aucun sens pour moi Tout n’a aucun...

29 novembre, 17h40

29 novembre, 17h40 © candice nguyen

Le regard balbutie le torrent ou la vague dans la soif de voir. Les bords perdus des pierres, de la terre et du chemin. Et nous penchés, nommant déjà les traces dans la tension de voir. Et la terre, rien. Reste le sous-sol du ciel. Dehors, déjà dehors dans les corps penchés. Tendre l’invisible. Affouiller l’invisible « à l’extrême pointe ». Et la pente de pluie, de brume, de...

friable au souffle

© candice nguyen

Alif – Al-Juththa (The Corpse) _il y a cette tension permanente entre la noirceur du monde et la douceur qu’on tente (un peu trop mollement) jour après jour d’y apposer. Entre, le silence. Et ces morceaux lancinants qu’on écoute en boucle jusqu’à l’épuisement, se rêvant en train de danser sans fin au milieu d’une assemblée enfumée qui veillerait tard dans...

26 novembre, 17h45

26 novembre, 17h45 © candice nguyen

(ce monde étant bien trop fou, je me réfugie dans la beauté du soir) La vie manifeste – Dans le noir du temps, une nuit Pasolini « On aura beaucoup dit et écrit sur Pasolini. Sa joie ou sa tristesse. Nous voudrions tenir ensemble et sa joie et sa tristesse. Sa joie et sa tristesse tiennent peut-être à ceci : qu’il ne se sera jamais consolé de rien. Pasolini aura aimé son époque. Il...

20 novembre, 17h22

20 novembre, 17h22 © candice nguyen

Max Richter – Overlooked « Toit du monde, terre de feu, désert des déserts : exils aimantés aux cœurs des vivants ! Par la vertu du seul silence je vogue sur vos versants vides. » André Velter, L’Arbre Seul, « L’oracle des pierres » 20 novembre, 17h24 « L’esquive est imparable. L’assaut est impassible. L’impersonnel vient en personne. On ne donne plus prise. On...

16 novembre, 17h47

16 novembre, 17h47 © candice nguyen

« Il y a tout lieu d’être pessimiste, mais il est d’autant plus nécessaire d’ouvrir les yeux dans la nuit, de se déplacer sans relâche, de se remettre en quête de lucioles. »
Georges Didi-Huberman, Survivance des lucioles
Nils Frahm – Went Missing

ombres portées (André Velter)

Carteret, octobre 2015

« Nos anges à nous ne sont peut-être que ces nuages dont le corps rosit dans le jaune des ciels d’hiver. » Philippe Jaccottet Max Richter – The Departure (The Leftovers OST) « Mais il y a beau temps que l’on sait que le pas, en avançant, transforme ce qu’il voit, et j’aurais dû prévoir aussi la perturbation de mon ombre portée, inévitable compagne de celui qui parle...

joyeux et sans vaines paroles (man o to)

© felipe pantone

Ghazal Shakeri & Nu – Man O To (Rūmī’s poem) « HEUREUX LE MOMENT OÙ NOUS SERONS ASSIS DANS LE PALAIS TOI ET MOI, AVEC DEUX FORMES ET DEUX VISAGES, MAIS UNE SEULE ÂME TOI ET MOI. LES COULEURS DU BOSQUET ET LES VOIX DES OISEAUX NOUS CONFÉRERONT L’IMMORTALITÉ AU MOMENT OÙ NOUS ENTRERONS DANS LE JARDIN TOI ET MOI. LES ÉTOILES DU CIEL VIENDRONT NOUS REGARDER NOUS LEUR MONTRERONS LA...

« je suis le danseur étoile, ma sœur est la ballerine, nous ne faisons plus aucun poids, nous volons en l'air, c'est une des jubilations de l'enfance de pouvoir se transformer en plume. » —Hervé Guibert

DANS LES CARNETS

à propos du silence de Larmes (largo di molto)