. c’est sur une faille que — s’il se peut, chaque fois on retrouve pied.* Oiseaux-Tempête feat. G.W.Sok – Ütopiya / On Living . draps, comme tu t’en arraches, eux-mêmes hors de leur lit d’orage pour se retrouver dehors ou dedans. . en toi l’espace fendu est de nouveau entier. _crépuscule : lumière qui éclabousse les murs dans un dernier soubresaut _rêve : de corps dansant (encore)...
everything means nothing to me (Elliott Smith & more)
The Color Bars Experience (Jason Lytle) – Everything means nothing to me Quelqu’un a trouvé l’avenir en forme de statue au garde à vous dans une fontaine, regardant en arrière dans une flaque d’eau avec sur l’épaule un oiseau bleu qui chante sans cesse, à tout propos Tout n’a aucun sens pour moi Tout n’a aucun sens pour moi Tout n’a aucun...
friable au souffle
Alif – Al-Juththa (The Corpse) _il y a cette tension permanente entre la noirceur du monde et la douceur qu’on tente (un peu trop mollement) jour après jour d’y apposer. Entre, le silence. Et ces morceaux lancinants qu’on écoute en boucle jusqu’à l’épuisement, se rêvant en train de danser sans fin au milieu d’une assemblée enfumée qui veillerait tard dans...
ces corps diaphanes ne sont pas nôtres
Je n’aime pas trop qu’on me bouscule dans la mort comme ça. Ce sont les mots par lesquels j’ai débuté un message aujourd’hui. _Il y a ce cavalier au galop dans la steppe avec ses cris et sa sueur légués à l’éphémère. Il y a ce sursaut d’extase et de mort qui moissonne les sables. Il y a ce vieux silence des temples, des ruines, des ermitages et des...
une écoute
17 mars 2015. tu crois qu’on peut écouter la lumière ? il fait un temps d’estampe chinoise | un peu d’apocalypse dans ce désastre mou. (cut-up andré velter) | Ce pourrait être la résurgence fragile à peine un souffle, un frisson, un écho de la sérénité première, de la mise à l’écart qui transfigure le vertige en vertu * moi je crois bien qu’on peut écouter la lumière. il y en a...
petit flocon très habile (Jacques Ancet)
Benjamin Fincher – Benshi ↑ » une neige (quelques flocons) le désir qui s’éloigne revient cris brûlures (il neige) on ne touche jamais la blancheur (chaleur ou sang) » Jacques Ancet, La cour du cœur, « Du Jour » (j’ai passé beaucoup de temps à la grande bibliothèque de berri uqam le mois dernier, j’ai des notes en pagaille de mes lectures dans...
after dark
something’s happening
encore
Sister Crayon – And glass… « Mais loin d’être seulement le miroir trompeur du passé, sa doublure imaginaire, le langage est le réceptacle de nos désirs inassouvis, comme aussi une prière adressée par soi à soi-même et aux autres qui rarement l’entendent ou ne l’entendront que lorsqu’il sera trop tard. » Louis-René des Forêts, Face à l’immémorable la vie qui...
même si on se penche (Yves Bonnefoy)
« Le souvenir est une voix brisée, On l’entend mal, même si on se penche. Et pourtant on écoute, et si longtemps Que parfois la vie passe. Et que la mort Déjà dit non à toute métaphore. » Yves Bonnefoy, L’heure présente Do make say think – The landlord is dead « On n’écrit jamais qu’un seul livre, croyez-moi, mais ce livre on l’écrit en passant par plusieurs...