Ólafur Arnalds – Tunglið (…and they have escaped the weight of darkness) hésiter ralentir trainer éradiquer tenir demeurer hold on. j’ai certes quelques tocs mais si même le morceau que j’écoute en ce moment dit la lune (je le découvre à l’instant) alors tout me conforte dans ces tocs...
form by firelight
Jon Hopkins – Form by Firelight il y a cette obsession de la nuit qui tombe la répétition des photo sales la lisière où l’on se sent à la fois perdu et calmé tous les soirs la même chose, ou presque le lever de quelque chose d’autre encore les lumières qui s’allument une à une timidement et toujours cette fenêtre, le gros chat noir et blanc plus tôt sur le toit les...
hum, it seems you had a lot to say — (J.B. Pontalis)
TYLER, THE CREATOR – BASTARD (Explicit Version) ↑ This is what the devil plays before he goes to sleep Some food for thought, this food for death, go ahead and fucking eat My father’s dead, well I don’t know, we’ll never fucking meet I cut my wrist and play piano cause I’m so depressed Somebody call the pastor, this bastard is so possessed This meeting just begun...
terre glaise entre les mains (elle demande)
Balmorhea – Lament elle demande quand vient l’apaisement quand il n’y a plus d’heure ni d’adresse que le jour disparait sous un autre imperceptiblement que le manque s’efface que la nuit éclaire encore les toits alors que les petits papiers froissés sonnent tout juste les douze coups de la nouvelle année trois mots-clefs faites un vœu c’est brûlé...
si vous
à propos du silence de Larmes (largo di molto)
Laurence et Daniel Benzakoun – Suite No. 1 Op. 5, III. Les Larmes – Rachmaninov ↑ il y eut un battement. puis un autre la scansion d’un mouvement dans l’intervalle le silence ou le silence partout hors de lui qu’importe c’est un cri inévitable retenu, au bord trop près que le cœur semble si serré qu’il va se défaire et couler à tes pieds une fêlure au-dessous se dessine...
c’est mon corps qui résiste
set me adrift… I’m lost over there
c’est toujours un dimanche
_remplir les interstices projeter ce qui dans silences de la petite écriture se fait – écrire à ta place. Je reprends : écrire à ta place. Noircir ces feuillets entiers, gribouiller sur les coins de table, annoter en marge mes lectures, penser à toi en écrivant ma liste de courses, te glisser sans faire exprès entre le lait et le café, me permettre même de lancer quelques croches à la volée...
à deux pas
je te rencontre. à deux pas de chez moi. tu ne me reconnais pas.
comment aurais-tu pu me reconnaître moi qui ai mille visages ?
je reconnais ton épaule de dos les yeux fermés.
je m’avance. je t’embrasse. je ne sais plus.
nous sommes-nous un jour déjà connus ?
je crois que oui je t’ai toujours connu.