oui précisément → ici ← Rhye – The Fall (Live) Couchez-vous, en ce jour de janvier lumineux, sur le plancher, dans un rayon de soleil, un peu à l’abri du vent et appréciez pendant un très long temps cette situation roulant peu à peu vers la gauche selon la rotation de la terre. Comme le soleil est bas sur l’horizon à cette époque, ses rayons rasent votre corps et, dans vos yeux...
chicken for lunch
The Fling – Dry the rain Tú Lệ quelque part dans la province de Yên Bái. De temps en temps il arrive une voiture d’étrangers. Ils sont quatre, cinq, sept, l’air complètement hagard, défoncés de fatigue mais heureux. La chaleur, le bitume qui chauffe, nos poules qui traversent la route et les buffles qui leur font peur, ça nous fait rire. Leur tenue de combat, appareil photo...
le chat-bus est mon ami
Carnets de route de Vung Tau à Nha trang, Vietnam, Décembre 2010 Ai testé pour vous toutes sortes de moyens de locomotion. À deux roues, à trois, à quatre. Moteur et sans. Sur terre, sur l’eau, dans les airs. Des bacs et des barques, des jonques et des bateaux, des motos des vélos, des scooters, des 4×4, des minivans, des cars, des avions… mais la palme d’or revient sans...
parler de terre rouge sans la montrer
Radiohead – Weird Fishes Carnets de route sur la route de Di Linh, Vietnam, Novembre 2010 Ai rajouté des photos ici et là. De la parcimonie au trop de, au trop d’images, au trop d’émotions au manque de temps. Au temps qui défile, au temps suspendu, aux retrouvailles. Vous passe les retrouvailles du Sud, du bord de mer, du père pour arriver directement sur la route de Di Linh. Di...
last hours in the North
Hanoi en vrac, Hanoi qu’on quitte demain. Je remets ici pêle-mêle quelques photos que j’avais balancées sur twitter. Aurais voulu photographier le même endroit à différents moments de la journée pour vous montrer la vie là-bas qui se succède. Marchands ambulants, échoppes alimentaires du petit-déjeuner au dîner, magasin qui ouvre et ferme, l’heure de la sieste, le trafic de dix...
hors des sentiers battus…
Atterrir à Hanoi plutôt que Saigon pour une fois. Ne pas raconter Hanoi, une ville où j’aurais pu me voir vivre. Le dédale de ses rues, sa circulation douce (loin, très loin de la surréaliste saigonnaise), sa poussière, sa pollution, mes bronches qui accusent le coup difficilement. Ne pas raconter mais partager cette photo en attendant de prendre le temps, un photo prise dans la rue du...
de lahore à marseille
– Pourquoi me parlez-vous de la lèpre ? – Parce que j’ai l’impression que si j’essayais de vous dire ce que j’aimerais arriver à vous dire, tout s’en irait en poussière… – il tremble -, les mots pour vous dire, à vous, les mots… de moi… pour vous dire à vous, ils n’existent pas. Je me tromperais, j’emploierais...
réponse à maryse hache
L’occasion est rare ! Mais que faire ? Gardez-en un souvenir. En réponse à Maryse Hache qui vient de publier hanoï hélène baky 1932 Du souvenir, j’en garde des traces bien plus profondes que la simple curiosité ramenée des foires. Vous le décrivez si bien, ces petits trésors tenus en quelques babioles exotiques qui amènent avec eux tout un monde dont on ne connait rien et...
11 000 km ne seront jamais assez pour me dépayser
fragments épars
N’en peux plus de rêver fragments épars se rejoignent confus vers ce pays que je ne connais pas que j’ai oublié ? à force d’y penser tout finirait bien par renaître les morceaux se recoller un à un trésaille Cette inquiétude, encore ce soir, que je n’ai pas su rassurer. Ne suis vraiment pas douée pour cela, comme une préférence pour l’enfant le plus insouciant de...