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#CARNETS

et toi ?

Savoir de moins en moins de choses : c’est se civiliser, ou vieillir ?
The Fitzcarraldo Sessions feat. Dominique A – L’instable

Lisbonne. 1%

Sidi Bouzid, Le Caire, Columbus, Madrid, Athènes, NYC, Atlanta, Oakland, Denver, L.A, San Francisco, Portland, Halifax, Montréal, Yerevan, Sydney, Nicosie, Berlin, Rotterdam, Québec, Toronto, Vancouver, Copenhague, Dublin, Kuala Lumpur, Londres, Prague, Mexico, Édimbourg, Bruxelles, Rome, Auckland, Oslo, Séoul et tous ces points jusque Lisbonne juillet dernier, partout dans les villes les murs...

à celui qui pleure la veille de la nuit veillée

à celui qui pleure la veille de la nuit veillée

Lou Reed – Magic and loss The summation   Il dit que parfois, quand il n’attend personne, il laisse la nuit venir dans la maison, il n’allume pas. Cela afin de savoir ce qui peut survenir dans une maison vide. Duras, Les Yeux Bleus, Cheveux Noirs   pleure les rencontres les ratés comme ces mélodies obsédantes dans le silence de l’appartement pleure le jour qui...

les nigelles bleues

Kim Novak – Some photographs on ne remplit plus les vases mais les bus à présent rebond au rebond d’un bus bondé à Maryse Hache le bonhomme de bois alésia il aura fallu prolonger les pas dépasser rue de la santé fouler les pavés défouler nos turbulences pour pouvoir le retrouver ce petit bonhomme de bois alésia. et ce matin marchons nous jusque Montsouris les arbres les pelouses...

rue daguerre

© candice nguyen

Telepopmusik – Breathe Paris Tolbiac, le 62 marron direction Alésia dehors la pluie la nuit le froid – dedans le bus bondé surchauffé agité monter composter dire bonjour trouver un coin se serrer l’hiver. noël ? quelle année ? peut-être plusieurs en même temps qu’il soit possible de dire d’un seul trajet tous les trajets en même temps. mais que ces trajets se passent...

chicken for lunch

The Fling – Dry the rain Tú Lệ quelque part dans la province de Yên Bái. De temps en temps il arrive une voiture d’étrangers. Ils sont quatre, cinq, sept, l’air complètement hagard, défoncés de fatigue mais heureux. La chaleur, le bitume qui chauffe, nos poules qui traversent la route et les buffles qui leur font peur, ça nous fait rire. Leur tenue de combat, appareil photo...

c’est toujours un dimanche

_remplir les interstices projeter ce qui dans silences de la petite écriture se fait – écrire à ta place. Je reprends : écrire à ta place. Noircir ces feuillets entiers, gribouiller sur les coins de table, annoter en marge mes lectures, penser à toi en écrivant ma liste de courses, te glisser sans faire exprès entre le lait et le café, me permettre même de lancer quelques croches à la volée...

cent quarante

appétence survivance aux heures creuses désespérance dans l’attente de réponse arrives-tu serait-ce cela le désir. après-midi nuit sans sommeil petit matin piquée yeux encore fermés que téléphone déjà dans la main délivrance. dissémine petits mots comme petites touches de présence écrans interposés. fragmentés | ne pas connaître et attendre déjà – je redemande serait-ce cela le désir...

le chat-bus est mon ami

Carnets de route de Vung Tau à Nha trang, Vietnam, Décembre 2010 Ai testé pour vous toutes sortes de moyens de locomotion. À deux roues, à trois, à quatre. Moteur et sans. Sur terre, sur l’eau, dans les airs. Des bacs et des barques, des jonques et des bateaux, des motos des vélos, des scooters, des 4×4, des minivans, des cars, des avions… mais la palme d’or revient sans...

« je suis le danseur étoile, ma sœur est la ballerine, nous ne faisons plus aucun poids, nous volons en l'air, c'est une des jubilations de l'enfance de pouvoir se transformer en plume. » —Hervé Guibert

DANS LES CARNETS

à propos du silence de Larmes (largo di molto)