Catégorie

#CARNETS

parler de terre rouge sans la montrer

© candice nguyen

Radiohead – Weird Fishes Carnets de route sur la route de Di Linh, Vietnam, Novembre 2010 Ai rajouté des photos ici et là. De la parcimonie au trop de, au trop d’images, au trop d’émotions au manque de temps. Au temps qui défile, au temps suspendu, aux retrouvailles. Vous passe les retrouvailles du Sud, du bord de mer, du père pour arriver directement sur la route de Di Linh. Di...

last hours in the North

Hanoi en vrac, Hanoi qu’on quitte demain. Je remets ici pêle-mêle quelques photos que j’avais balancées sur twitter. Aurais voulu photographier le même endroit à différents moments de la journée pour vous montrer la vie là-bas qui se succède. Marchands ambulants, échoppes alimentaires du petit-déjeuner au dîner, magasin qui ouvre et ferme, l’heure de la sieste, le trafic de dix...

hors des sentiers battus…

© candice nguyen

Atterrir à Hanoi plutôt que Saigon pour une fois. Ne pas raconter Hanoi, une ville où j’aurais pu me voir vivre. Le dédale de ses rues, sa circulation douce (loin, très loin de la surréaliste saigonnaise), sa poussière, sa pollution, mes bronches qui accusent le coup difficilement. Ne pas raconter mais partager cette photo en attendant de prendre le temps, un photo prise dans la rue du...

de lahore à marseille

Marseille 20 Octobre 2010

– Pourquoi me parlez-vous de la lèpre ? – Parce que j’ai l’impression que si j’essayais de vous dire ce que j’aimerais arriver à vous dire, tout s’en irait en poussière… – il tremble -, les mots pour vous dire, à vous, les mots… de moi… pour vous dire à vous, ils n’existent pas. Je me tromperais, j’emploierais...

réponse à maryse hache

L’occasion est rare ! Mais que faire ? Gardez-en un souvenir. En réponse à Maryse Hache qui vient de publier hanoï hélène baky 1932   Du souvenir, j’en garde des traces bien plus profondes que la simple curiosité ramenée des foires. Vous le décrivez si bien, ces petits trésors tenus en quelques babioles exotiques qui amènent avec eux tout un monde dont on ne connait rien et...

à deux pas

cottongrass, greenland

je te rencontre. à deux pas de chez moi. tu ne me reconnais pas.
comment aurais-tu pu me reconnaître moi qui ai mille visages ?
je reconnais ton épaule de dos les yeux fermés.
je m’avance. je t’embrasse. je ne sais plus.
nous sommes-nous un jour déjà connus ?
je crois que oui je t’ai toujours connu.

all those places where I recall memories

îles du Frioul, Marseille, 12 juillet 2010

nuit agitée sans sommeil hier. Comme tous les soirs je laisse les fenêtres grandes ouvertes, l’été n’a pas fini de venger le printemps cette année. Mais l’air humide, les cheveux hirsutes, frisés, c’est l’air de la mer qui revient dans la chambre. Aucun nuage à l’horizon et pourtant on devine la brume qui s’apprête à amarrer d’ici peu, là, demain...

fragments épars

© candice nguyen

N’en peux plus de rêver fragments épars se rejoignent confus vers ce pays que je ne connais pas que j’ai oublié ? à force d’y penser tout finirait bien par renaître les morceaux se recoller un à un trésaille Cette inquiétude, encore ce soir, que je n’ai pas su rassurer. Ne suis vraiment pas douée pour cela, comme une préférence pour l’enfant le plus insouciant de...

je vous écris d’un jour sans pluie

Niolon_0810

Cher A., Je vous écris d’un jour sans pluie la tristesse qui m’envahit. Ces pays sont aussi secs et arides que la vieille bique qui partage mon palier, c’est dire que mes larmes ne trouvent même plus compagnie ici et véritablement s’ennuient. Je songe à déménager prochainement, je ne supporte plus ses rides provocatrices qui me rappellent avec prétention combien mon jeune...

« je suis le danseur étoile, ma sœur est la ballerine, nous ne faisons plus aucun poids, nous volons en l'air, c'est une des jubilations de l'enfance de pouvoir se transformer en plume. » —Hervé Guibert

DANS LES CARNETS

à propos du silence de Larmes (largo di molto)