Catégorie

#CARNETS

childhood at night

Navajas, Espagne, avril 2015 © candice nguyen

Moriarty – Long Is the Night d’imprévu mais pas volés : quelques jours en espagne, des retrouvailles, nos dix-sept ans, joie, amour, partage, tout ça. le petit village de navajas à quelque soixante kilomètres de valencia. de nuit comme de jour, beaucoup de sérénité, la vie en poussant les murs du temps, beaucoup de jambon vingt-quatre mois aussi, la cure d’artichauts en rentrant...

what will you take home when you visit Scotland?

Stirling, Écosse, 3 avril 2015

Explosions in the Sky – Have you passed through this night? what will you take home when you visit Scotland? (une publicité pour je ne sais plus quoi) _la forme des arbres comme autant de branchies au fond des eaux, vertes fines par milliers — flottantes à l’infime brise, le lichen qui gagne en chacune de leurs ramifications et plus loin encore que le bout des doigts : légères se...

être au monde

08 avril 2015, Inverness, Ecosse

Songs: Ohia – Coxcomb Red « and I wanted that heat so bad I could taste the fire on your breath and I wanted in your storm so bad I could taste the lightning on your breath you said every road is a good road between the next road and then your last road » mon corps est fait de terres brûlées et de puits sans fond de lumière, je me fous de savoir de quoi demain sera fait mais des rêves sur...

comme une nef ouverte sur l’univers

Jokusarlon 2013 © candice nguyen

« Pôle mythique, à mieux dire mystique. Les trois grandes religions révélées sont nées dans les déserts chauds du Moyen-Orient : le Sinaï, Jérusalem et La Mecque. Aux hautes latitudes, dans les déserts glacés, il est une autre transcendance : le froid minéral, le vide infini, le cosmos étoilé en cette nef ouverte sur l’univers, au faîte de la Terre. Elle vous aspire vers l’absolu et...

une écoute

© candice nguyen

17 mars 2015. tu crois qu’on peut écouter la lumière ? il fait un temps d’estampe chinoise | un peu d’apocalypse dans ce désastre mou. (cut-up andré velter) | Ce pourrait être la résurgence fragile à peine un souffle, un frisson, un écho de la sérénité première, de la mise à l’écart qui transfigure le vertige en vertu * moi je crois bien qu’on peut écouter la lumière. il y en a...

un guide de non-expédition pour branquignoles oui pourquoi pas

les petits polaroids retrouvés, Islande oct. 2013

J’ai fait de plus loin que moi un voyage abracadabrant il y a longtemps que je ne m’étais pas revu me voici en moi comme un homme dans une maison qui s’est faite en son absence je te salue, silence je ne suis pas revenu pour revenir je suis arrivé à ce qui commence Gaston Miron, L’homme rapaillé, « Liminaire » Songs: Ohia – Nobody Tries That Hard Anymore (live) hier...

petit flocon très habile (Jacques Ancet)

Benjamin Fincher – Benshi ↑ » une neige (quelques flocons) le désir qui s’éloigne revient     cris brûlures (il neige) on ne touche jamais la blancheur     (chaleur ou sang) » Jacques Ancet, La cour du cœur, « Du Jour » (j’ai passé beaucoup de temps à la grande bibliothèque de berri uqam le mois dernier, j’ai des notes en pagaille de mes lectures dans...

move on me (Jacques Ancet)

Montréal, janvier 2015 © candice nguyen

Fink – Move On Me » Aujourd’hui tu es deux images disjointes. Cherchant à les unir l’angoisse me prend de n’être rien. Malgré le noir, pourtant, un arbre brille. Le jour reste le jour. Je dis ton nom : que dire d’autre ? Les deux images se rapprochent : l’effort est douloureux. Quand elles se confondront j’aurai peur. » Jacques Ancet, La chambre vide...

d’imprévu

From Reykjavik to Akureyri, 2013

« Le ciel, de nouveau, illumine tout de son rire, et sur toutes choses un air surabondant brasille. Le pays lointain, étranger, m’appartient à nouveau, il est devenu terre natale. Aujourd’hui j’ai élu domicile près de l’arbre qui domine le lac, j’ai dessiné quelques nuages et une cabane entourée de bétail. J’ai écrit une lettre que je n’enverrai pas...

⊕ ce qui nous meut :|| D.C. al Coda

Garðar (IS) © candice nguyen 2013

 « Alors de ses mains elle éparpille les cartes, elle bat le jeu, tout recommence da capo. » Italo Calvino, Le château des destins croisés Isaac Delusion – Waiting (acoustique)   de prévu : un retour sur les routes islandaises. bientôt. juste avant le groenland. lorsque la nuit n’existera presque plus. (la lumière, en consigner les signes, ses manifestations, toussa, tu...

« je suis le danseur étoile, ma sœur est la ballerine, nous ne faisons plus aucun poids, nous volons en l'air, c'est une des jubilations de l'enfance de pouvoir se transformer en plume. » —Hervé Guibert

DANS LES CARNETS

à propos du silence de Larmes (largo di molto)