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#CARNETS

même si on se penche (Yves Bonnefoy)

même si on se penche

« Le souvenir est une voix brisée, On l’entend mal, même si on se penche. Et pourtant on écoute, et si longtemps Que parfois la vie passe. Et que la mort Déjà dit non à toute métaphore. » Yves Bonnefoy, L’heure présente Do make say think – The landlord is dead   « On n’écrit jamais qu’un seul livre, croyez-moi, mais ce livre on l’écrit en passant par plusieurs...

ces obsessions de la nuit (Jean-Michel Maulpoix)

lorsqu’il ne reconnaît plus autour de lui le grand corps odorant d’une maison familière. Il ne peut s’abandonner à la nuit, s’oublier tout entier dans sa mémoire sans fond. Et ce sont alors toutes les ombres qui autour de lui deviennent menaçantes ; c’est du temps qui revient, qui insiste et qui cogne avec des bruits de chaînes et des cris angoissés. Nuit blanche : à...

dans le silence obstrué de mille voix

dans le silence obstrué de mille voix

Portico Quartet – Zavodovski Island en rebond (et) à Nicolas Dion dans le silence encore non obstrué / où tu n’écris pas encore / tu lis et refermes les fenêtres / le dessus des mots / les rayons de lumière sur le mur blanc / la fumée des cheminées que tu vois danser à travers la fenêtre / les vitres sales / février / le chauffage en plein / tes doigts malgré tout bleutés / et ces...

back on the road soon

Dinah Washington VS Max Richter – This Bitter Earth x On the nature of daylight
 
quelques méduses risquent de refaire surface

on the edge of the great precipice

Jayne Amara Ross, Frédéric D. Oberland & Gaspar Claus – On the edge of the great precipice
 
Ceci est mon corps
This wasn’t what I expected
I can’t explain and I won’t even try
 
The Freemartin Calf est sorti, DVD & OST, rendez-vous ici

parler à un mur

Rami Khalifé & Francesco Tristano – Jeita Les heures qui avaient été accordées se sont muées à jamais, on a consommé trop de nourriture, on a respiré trop d’air. A quoi bon tant d’avidité ? Aussi, le bain du soir est à la fois une réconciliation avec les éléments disparates qui nous forment et une consolation puérile, mais combien douce, des pertes et des désastres du jour...

ils disaient bien moins que ça

Tom Waits – Wrong side of the road j’ai regardé furtivement mes poumons hier en transparence sur la lumière blanche. je ne sais pas ce qu’ils pouvaient bien raconter à huit heures du matin alors que je suis à peine éveillée encore et que le café n’a pas fini de descendre dans la trachée. en tout cas il m’en reste une photographie dans les tons grisâtres...

en lisant à peine perdue : abandon

a night in

Tindersticks – Marseilles sunshine (Live in London 2010) ↑ il y avait cela en résonance entre les murs↑   et puis j’ai relu le texte   et s’est mélangé ce qu’il y avait juste avant dans le crâne, à savoir ça : and I know you’re hurting and I can’t be there for you and I know you’re hurting and I can’t be there no more I had shoes full of...

« je suis le danseur étoile, ma sœur est la ballerine, nous ne faisons plus aucun poids, nous volons en l'air, c'est une des jubilations de l'enfance de pouvoir se transformer en plume. » —Hervé Guibert

DANS LES CARNETS

à propos du silence de Larmes (largo di molto)