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#CARNETS

où tu ne reconnais pas ton visage

Mrs Good – I don’t know who I am today il n’y a pas que la démultiplication. dimanche soir, l’ami qui dit « tu as maigri ? tu as bonne mine ». J’ai peu dormi, encore des vapeurs d’alcool qui passent à travers chaque pore. J’ai quasiment pas mangé pendant quatre jours. Je lui réponds que non. Je suis au stade trente-huit de la fatigue, j’en chie, je...

allegoria

Songs: Ohia – No limit on the words
put no limits on the words
simply to live, that is my plan
in a city that breaks us
I will say nothing

שׂדה

Lyon © candice nguyen

Angelo Badalamenti x Ohad Naharin x Batsheva Dance Company x Maxim Waratt — Diane and Camilla (Mulholland Drive OST)   שׂדה vient d’une racine au sens de s’étendre, champ, terre, champ cultivé, territoire, demeure des bêtes sauvages, plaine versus montagne, terre versus mer. trouvé 333 fois dans 309 versets de 30 livres de l’Ancien Testament où il a été traduit par champ...

hold on #pointlune

Tunglið

Ólafur Arnalds – Tunglið (…and they have escaped the weight of darkness)   hésiter ralentir trainer éradiquer tenir demeurer         hold on.               j’ai certes quelques tocs mais si même le morceau que j’écoute en ce moment dit la lune (je le découvre à l’instant) alors tout me conforte dans ces tocs...

un songe.

La Havane, Cuba, Juillet 2011

Philip Glass – Violin Concerto II Carnets de route La Havane, Cuba, Juillet 2011 Cuba et cette impossibilité de dire. Si j’ai aimé, si c’est la fatigue, le décalage, si j’ai jamais su décerner le vrai du faux, et le soleil qui burine les crânes et le rhum qui coule à flots. Alors se laisser porter au gré des rues, vite, plus vite encore, monter des escaliers, passer des...

form by firelight

form by firelight

Jon Hopkins – Form by Firelight il y a cette obsession de la nuit qui tombe la répétition des photo sales la lisière où l’on se sent à la fois perdu et calmé tous les soirs la même chose, ou presque le lever de quelque chose d’autre encore les lumières qui s’allument une à une timidement et toujours cette fenêtre, le gros chat noir et blanc plus tôt sur le toit les...

l’hiver durera treize mois (Jean-Michel Maulpoix)

L'hiver durera treize mois

Craig Armstrong – Weather Storm « Je rêve parfois d’une écriture autre dont ni la poésie ni la musique ne seraient le modèle : une écriture de pas sur la neige, traces à peine, blanc sur blanc, et qu’aurait laissé, plutôt que le labeur des signes, la course légère ou le passage pesant d’un corps, sa précipitation enfantine ou sa vieille fatigue, comme dans un lit...

rue des Francs-Bourgeois, cette nuit-là

© candice nguyen

                Bon Iver – Flume Sous les alcôves un soir, dans la nuit très avancée déjà sûrement, dos au parc dont on n’avait pas osé, ce soir-là, escalader les grilles fermées qui s’élevaient. À l’abri des lumières, des passants et du bruit, emmitouflés dans le calme sourd de la nuit, le souvenir des cordes de ce violon qui plus...

hum, it seems you had a lot to say — (J.B. Pontalis)

TYLER, THE CREATOR – BASTARD (Explicit Version) ↑ This is what the devil plays before he goes to sleep Some food for thought, this food for death, go ahead and fucking eat My father’s dead, well I don’t know, we’ll never fucking meet I cut my wrist and play piano cause I’m so depressed Somebody call the pastor, this bastard is so possessed This meeting just begun...

« je suis le danseur étoile, ma sœur est la ballerine, nous ne faisons plus aucun poids, nous volons en l'air, c'est une des jubilations de l'enfance de pouvoir se transformer en plume. » —Hervé Guibert

DANS LES CARNETS

à propos du silence de Larmes (largo di molto)