Orange Blossom* – Ya Sidi ↑ je dépose ça au creux de ta nuit, cette longue nuit à veiller comme hier, et le soir d’avant et les précédents encore, nos corps exténués et les esprits qui ne se résolvent à dormir, au creux de ta nuit on parle du sommeil des justes comme un mythe transformé en monstre a-t-il jamais existé ? peut-être qu’on est passé à côté, à un moment un couac...
c’est écrit (Eric Schulthess)
c’est écrit by Eric Schulthess #VasesCommunicants Les côtes d’Europe semblent approcher maintenant. Bientôt, la liberté. C’est écrit. Cinq nuits et cinq jours que nous voguons sur ce bateau aussi brûlant qu’un four à pain au village. Peu de femmes. La plupart des passagers sont de jeunes hommes. Certains ressemblent à mes cousins encore adolescents. Ils ont choisi...
a.il/leurs
l’enfance rouge
Lotfi Bouchnak & L’Enfance Rouge – N’habbik De l’autre côté de la mer, à l’orée de l’après-midi, des hommes traversent les murs d’un palais. Au fond d’une cour battue par le soleil, du linge suspendu aux fenêtres sert d’abri aux chats, las, qui dorment à l’ombre de tous nos désirs. Une femme, marquée par la fatigue des jours lents, s’affaire autour de vêtements à repriser...
les rideaux
Ez3kiel – Mon plus beau cauchemar / PREMIER MOUVEMENT Salle noire dense l’aigle en toi détend ses ailes, la vie doucement s’insinue, se développe et te réveille. Le phœnix prend feu flamme – lumière pleine – danse, sens le sang couler en toi. Il est 2h48 écriture automatique de la nuit, les premières notes à peine éclosent, s’insèrent, se tissent, se...
dans l’antre
Tindersticks – Frozen Je suis né dans l’antre et si quelqu’un me demandait, je lui répondrais que rien ne peut se dire en dehors du susurrement. Je suis né dans l’antre, à l’écart du bavardage des hommes, leur babil incessant qu’ils ne savent plus taire et dont ils ne se rendent plus compte, dans l’antre, et ce bruit m’est assourdissant...
take me out (tonight)
chicken for lunch
The Fling – Dry the rain Tú Lệ quelque part dans la province de Yên Bái. De temps en temps il arrive une voiture d’étrangers. Ils sont quatre, cinq, sept, l’air complètement hagard, défoncés de fatigue mais heureux. La chaleur, le bitume qui chauffe, nos poules qui traversent la route et les buffles qui leur font peur, ça nous fait rire. Leur tenue de combat, appareil photo...