For Now I am Winter: Garðar I

« Branchies par où respire toute la lumière éclose,
rose,
la première. »

Herberto Helder, Du Monde

Wovenhand – Hutterite Mile

8h30.
j’entendais l’océan qui gronde sans jamais pouvoir l’approcher. plus j’avançais, plus il s’éloignait. je tournai alors la tête en arrière, et c’est la lumière que j’ai vue apparaître, le soleil en plein à l’horizon.

Garðar

Garðar

Garðar

Garðar Reynisfjara

Garðar

Garðar Reynisfjara

 

« c’est à cela que je rêve, image en étincelles, le lieu sauvage
mais si doux, absolu,
l’image inhabitable que j’habite, un don.
Si j’ouvre les bras et tourne tout autour de la lumière.
Si la mélodie. Si le verre frémit à mes lèvres.
Si le verre brûle. Si une plaie.
Une étoile qui me calcine là où je suis mystère
à l’arrêt, léger. »
Herberto Helder, Du Monde

 
Garðar

Garðar

Garðar Reynisfjara

Garðar

Garðar

Garðar

Garðar

Garðar

Garðar

Garðar Reynisfjara

Garðar

 

« on boit. Dans l’eau plonge
une branche
d’étoiles mûres. Le sperme s’épaissit.
On meurt d’émoi.
On ressuscite, aujourd’hui. »

Herberto Helder, Du Monde

 

Garðar

Garðar

Garðar

Garðar Reynisfjara

Garðar

Garðar

Garðar

Garðar

Garðar

Garðar Reynisfjara

Garðar

 

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« je suis le danseur étoile, ma sœur est la ballerine, nous ne faisons plus aucun poids, nous volons en l'air, c'est une des jubilations de l'enfance de pouvoir se transformer en plume. » —Hervé Guibert

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à propos du silence de Larmes (largo di molto)