J’ai vu avril sur la mer.
J’ai dit : Tu as oublié le suspens de tes mains,
Oublié les cantiques sur mes plaies.
Combien de fois peux-tu naître dans mon songe
Et me mettre à mort,
Pour que je crie : Je t’aime
et que tu trouves le repos ?
Je t’appelle avant les mots.
Je m’envole avec ta hanche avant d’arriver
chez toi.
Combien parviendras-tu à déposer les adresses
de mon âme dans les becs de ces colombes,
à disparaître, tel l’horizon sur les pentes,
Pour que je sache que tu es Babel, Égypte et
Shâm ?
S’envolent les colombes,
Se posent les colombes,