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André Velter

20 novembre, 17h22

20 novembre, 17h22 © candice nguyen

Max Richter – Overlooked « Toit du monde, terre de feu, désert des déserts : exils aimantés aux cœurs des vivants ! Par la vertu du seul silence je vogue sur vos versants vides. » André Velter, L’Arbre Seul, « L’oracle des pierres » 20 novembre, 17h24 « L’esquive est imparable. L’assaut est impassible. L’impersonnel vient en personne. On ne donne plus prise. On...

ombres portées (André Velter)

Carteret, octobre 2015

« Nos anges à nous ne sont peut-être que ces nuages dont le corps rosit dans le jaune des ciels d’hiver. » Philippe Jaccottet Max Richter – The Departure (The Leftovers OST) « Mais il y a beau temps que l’on sait que le pas, en avançant, transforme ce qu’il voit, et j’aurais dû prévoir aussi la perturbation de mon ombre portée, inévitable compagne de celui qui parle...

ces corps diaphanes ne sont pas nôtres

© candice nguyen

  Je n’aime pas trop qu’on me bouscule dans la mort comme ça. Ce sont les mots par lesquels j’ai débuté un message aujourd’hui. _Il y a ce cavalier au galop dans la steppe avec ses cris et sa sueur légués à l’éphémère. Il y a ce sursaut d’extase et de mort qui moissonne les sables. Il y a ce vieux silence des temples, des ruines, des ermitages et des...

shelter from the summer’s light high

Océan Arctique, octobre 2013 © candice nguyen

Cabane (Soy un caballo) – Sangokaku shelter from the summer’s light high we are saved now sitting in the dark house « Le puits est à sec sous les os des prophètes, mais les tribus ne se sont pas dispersées. Elles rôdent et s’invectivent, lèvres fendues, langues blanches, barbes poussiéreuses. Rien qui puisse leur ôter la haine du sang ni la prédication de la bouche. Elles...

une écoute

© candice nguyen

17 mars 2015. tu crois qu’on peut écouter la lumière ? il fait un temps d’estampe chinoise | un peu d’apocalypse dans ce désastre mou. (cut-up andré velter) | Ce pourrait être la résurgence fragile à peine un souffle, un frisson, un écho de la sérénité première, de la mise à l’écart qui transfigure le vertige en vertu * moi je crois bien qu’on peut écouter la lumière. il y en a...

« je suis le danseur étoile, ma sœur est la ballerine, nous ne faisons plus aucun poids, nous volons en l'air, c'est une des jubilations de l'enfance de pouvoir se transformer en plume. » —Hervé Guibert

DANS LES CARNETS

à propos du silence de Larmes (largo di molto)