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Jean-Christophe Bailly

en orbite

groenland juin 2016

A$ap Rocky feat. Bone – Canal.St. My mind is out in orbits, plus my ego got endorsements Heard the people want that raw shit, but y’all be talkin’ bullshit _journée (étrangement) en orbite autour du groenland aujourd’hui. une conf call pour renseigner une structure qui a le projet là-bas de résidences et d’échanges entre designers européens et artisans locaux;...

mes essentiels (pour Stereographics © 2016)

Essentiels Candice Nguyen

  1- Tout ce qui figure hors cadre (finalement) le bleu du ciel et solaires les éclats de rire des amis, des enfants abondante la lumière sur le mur à la fin du jour et le sel sur la peau : la mer toujours recommencée cette contemplation quotidienne du crépuscule qui saisit le ciel et la ville, jamais ne se répète mais toujours module le fil des pensées et l’espace du soir qui vient (une à...

ombres portées (André Velter)

Carteret, octobre 2015

« Nos anges à nous ne sont peut-être que ces nuages dont le corps rosit dans le jaune des ciels d’hiver. » Philippe Jaccottet Max Richter – The Departure (The Leftovers OST) « Mais il y a beau temps que l’on sait que le pas, en avançant, transforme ce qu’il voit, et j’aurais dû prévoir aussi la perturbation de mon ombre portée, inévitable compagne de celui qui parle...

dans cette nui là noire le vent (Hervé Guibert)

Vincent

Autechre – VLetrmx (Garbage EP, 1995)   Plus les années passent, plus notre visage rétrécit dans la glace, au point de devenir un jour une tête d’épingle à la Giacometti. < ALAIN VEINSTEIN   Retour. Entendu la voix de mon père au téléphone, et pour la première fois entendu la voix d’un vieil homme. L’envie de pleurer. < HERVÉ GUIBERT, MES PARENTS  ...

cut-up médusé (9) (Rifaat Sallam)

Vladimir Horowitz – Piano Concerto n°3 Rachmaninov   (il y a un début) Moi la femme ignorante Je poursuis ce que je ne veux pas, désire ce que je poursuis, jusqu’à ce que malheur m’assomme   alors je m’appuie contre un mur qui penche, je pleure l’espace d’un minuscule instant, insulte le temps voyou et les fils de chien me plains (pas trop) et reviens...

« je suis le danseur étoile, ma sœur est la ballerine, nous ne faisons plus aucun poids, nous volons en l'air, c'est une des jubilations de l'enfance de pouvoir se transformer en plume. » —Hervé Guibert

DANS LES CARNETS

à propos du silence de Larmes (largo di molto)