arrivé au bout du chemin
le regard qui se modifie
il n’y a plus de réponses
parce que plus de questions
que les embruns à ton visage
et la lumière en pleine nuit
* *
*
l’espace de la chambre, son silence
ouvert sur la mer libre : le ressac
qui s’engouffre en chaque instant
et enveloppe mon sommeil
* *
*
la mer libre : il n’y a de rapprochement plus heureux
des livres épuisés : combien de nuits pleines dans combien de chaumières allumées
mords-moi : ce que je voulais te dire
continuer vers → {traverses 6}
© frédéric chabot
/ à propos des chemins de traverse